SISU diplôme cette année environ 1500 étudiants de licence. Depuis des jours, les cérémonies de départ et de remise des diplômes s’organisent au sein de chaque département. Nous vous invitons à lire cet article écrit par l’un de nos reporters, ancienne diplômée de SISU qui a témoigné de ces moments touchants et revécu les sentiments mélangés de joie, d’espérance, de regret et d’attachement qui atteignent tous ses cadets de la promo 2011. 

Le jour allonge de plus en plus, la brise du printemps souffle encore et les pelouses et les platanes sont couverts du vert... C’est dans ce changement discret que l’été approche de nous lentement. Les filles rangent leurs vêtements épais et s’habillent de jolies jupes, et le sourire sur leur visage est beau comme le soleil qui rayonne. Pour les étudiants les plus aînés de l’université, c’est néanmoins la saison de fin d’études et de dire au revoir à la vie universitaire.

Parmi eux, certains sont rassurés d’avoir reçu la lettre d’invitation de leur université préférée pour continuer leurs études en master ou une lettre d’embauche d’un employeur sympathique et avide de sang nouveau, d’autres sont occupés à faire des stages, se préparer aux coucours d’entrée ou courir aux entretiens ... Mais ils ont tous maintenant un mémoire à achever et soutenir dans ce mois et malgré toutes ces occupations et préoccupations, nombreux sont ceux, surtout les je-m’en-foutistes, qui se mettent déjà à organiser des voyages et des soirées à monter aussitôt qu’ils auront fini tout ça et trouvé où se caser.

Et un jour où il faisait un de ces beaux soleils, ils sont tous sortis de leur tanière et se sont réunis en plein air, en complet ou tailleur, pour se changer peu de temps après en toge et en bonnet carré, accros de maquillage et cyniques mélangés. Ils ont d’abord pris une photo de famille avec les profs, puis, tenant tous un appareil photo (modèle Smartphone) à la main, se sont dispersés sur le campus : les uns demeuraient sur les pelouses, les autres affluaient dans les salles de classe, la bibliothèque et la cantine, sans compter ceux et celles qui disparaissaient dans quelques petits coins voire recoins qui leur auraient laissé des souvenirs inoubliables, ou où ce sont plutôt eux et elles qui auraient laissé quelque chose...

Cela fait, il sont rentrés dans leur tanière avec le sentiment du devoir accompli, ayant mis l’université en boîte et le beau temps des études en conserve.

Mais une fois chez eux, quand ils passaient en revue les photos prises dans la journée, ils se sont rendu compte que rien n’était encore accompli : L’été commence à peine, la jeunesse s’épanouit toujours et la saison de dire au revoir n’est point la fin, mais le début d’un nouveau voyage de la vie et d’un souvenir éternel de SISU, leur université maternelle, et de leurs profs et camarades.