Identités graphiques

L’emblème

L’emblème de SISU se compose essentiellement d’un livre ouvert et de puissantes branches d’olivier : Le premier représente la recherche de connaissances et de réalités et les secondes l’aspiration à la paix et à l’amitié. Ils entourent et mettent en relief trois éléments d’écriture propres à l’université : SISU en anglais, son sigle en chinois et l’année de création de l’établissement. 

Depuis sa créaton, SISU s’attache toujours à servir les communications et échanges que la Chine effectue avec les pays étrangers. Voilà la vocation intrahissable que l’histoire a attribuée à l’université et une responsabilité que ses étudiants doivent assumer pleinement.

 

L’inscription du nom

Le nom de SISU s’inscrit d’après les caractères choisis dans les journaux manuscrits de l’écrivain Lu Xun, qui comptent 2 tomes et 24 volumes, ce qui se fait depuis 1956, l’année où l’établissement fut rebaptisé « Institut des Langues étrangères de Shanghai ». 

     

Notre couleur

La couleur de SISU est un bleu marine, qui sympolise son esprit de grandes indulgence et générosité.

La palette standard est CMYK100, 50, 0,10, code Pantone© (PMS) 2945

 

Lu Xun : un « bon voisin »

SISU est liée à l’écrivain Lu Xun sous bien des rapports et son site de Hongkou fait face au jardin public où ce dernier fut enterré. D’ailleurs, en tant que révolutionnaire, penseur et écrivain renommé, Lu Xun est avant tout un traducteur et un linguiste, dont la carrière littéraire commence et se termine par des activités de traduction. Les ouvrages qu’il a traduits se révèlent aussi nombreux et aussi importants que ses créations littéraires.

Lu Xun a écrit dans son journal daté du 10 octobre 1936 : « ... après le dejeuner, je suis allé voir le film Dubrovsky au Grand théâtre de Shanghai, accompagné de Guangping (NDR : Madame Lu), Haiying (son fils) et Marie (sa nièce). Je l’ai trouvé très bon. » Ce « très bon » film avait été traduit par M. Jiang Chunfang. Il était une adaptation du roman du même nom de Pouchkine et la projection était aussi organisée par M. Jiang. Celui-ci fut très heureux de voir M. Lu Xun et lui offrit un album publié pour cette projection, en commémoration du centenaire de la mort de Pouchkine. La biographie de l’écrivain qu’on pouvait y lire, dit M. Jiang, avait été composée d’après les documents pris dans la revue mensuelle « Traduction », dont Lu Xun était le coordinateur principal. Il fit aussi remarquer à Lu Xun le titre chinois du film, « Les Aventures amoureuses d’un vengeur », qu’on avait trouvé après maintes modifications pour plaire à la censure du gouvernement. Lu Xun, fortement indigné, répondit que le censeur exigeait qu’on modifiât le titre d’une oeuvre de telle sorte que le public ne sût plus de quoi il s’agit. Sur ce, vu que le spectacle commencerait bientôt, M. Jiang offrit en toute hâte deux billets à Lu Xun, l’invitant à revenir au cinéma une autre fois. Il ne savait point que ce serait le dernier film que Lu Xun a vu de sa vie. 

Après la fondation de la nouvelle Chine, sous la tutelle et avec le soutien du maire Chen Yi,  Monsieur Jiang Chunfang, le premier président de l’ancien établissement de SISU, a créé l’Institut d’Etudes russes de Shanghai, annexée à l’Université de la Révolution populaire de la Chine de l’Est, qui est devenu aujourd’hui l’Université SISU. 

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