Etudes à Bordeaux

ZHANG Xueyuan 张雪原

En septembre 2019, avec nervosité et excitation, j'ai pris un avion pour Bordeaux à l’aéroport international de Shanghai Pudong, avec mon amie, Clémence. À partir de ce moment, ma vie durant presque une année dans un pays étranger a commencé.

La vie à Bordeaux était pleine de nouveautés, de soucis, de joies et de regrets.

Avant la rentrée scolaire, il me fallait arranger de nombreuses affaires : acheter les produits nécessaires à la vie, ouvrir un compte à la banque, demander la subvention d’habitation, etc. Dans ce processus, j’ai appris que la vie en France n’était effectivement pas aussi pratique que celle en Chine. Dans les supermarchés, j’utilisais la carte bancaire, puisque le paiement par Alipay et Wechat n’est pas généralisé ; les formalités pour ouvrir un compte bancaire sont plus compliquées et nous ont pris plus de temps, environ une semaine, alors qu’on en aura seulement pour trente minutes en Chine. C’est en raison de ces affaires que j’ai obtenu plus de patience.

Ce qui est le plus important, c’est les études à l’Institut d’études politiques de Bordeaux. Les cours sont principalement divisés en deux genres : d’une part, ce sont les cours spécialement préparés pour les étudiants internationaux, et ils comprennent l’apprentissage de la langue française et l’apprentissage général de la France ; d’autre part, les cours ouverts aux étudiants français et étrangers de toutes années, concernant principalement l’économie, la politique, le droit, etc. Tous les cours étaient vraiment intéressants, cependant, le dernier genre des cours était plus difficile. Au début, j’ai trouvé pénible de suivre la classe : les professeurs parlaient tellement vite que je n’ai pas pu les comprendre. Mais certains camarades français m’ont aidée beaucoup, en me prêtant leurs notes et répondant à mes questions sur les cours. C’est pour cela que j’ai pu surmonter cette période dure. Après ça, je me suis progressivement adapté au rythme de la classe, et j’ai commencé à m’intéresser aux cours, en particulier à la sociologie.

Mais à cause de l’épidémie, Science Po Bordeaux a été fermé et on s’est mis à prendre des cours en ligne. Afin de me protéger, je restais chez moi tous les jours et j’ai perdu l’opportunité de communiquer avec mes camarades face à face, ce que je regrette le plus. Heureusement, avant la fermeture de l’institut, je suis allée à la maison d’un camarade anglais, Henry, avec certains camarades et nous avons pris le dîner ensemble. On bavardait et riait. Pour moi, c’est l’un de mes plus beaux souvenirs.

Franchement, j’ai vraiment joui de la vie française dont le rythme est lent et où j’avais l’occasion de rester seule ou partager quelques moments avec des amis. En outre, j’adore Bordeaux et les Bordelais qui sont chaleureux. S’il y a de la chance, je veux y rentrer.