En raison de son ouverture et de son inclusivité uniques, l'enseignement supérieur devrait désormais assumer une nouvelle mission et une nouvelle responsabilité, celles de diminuer les affrontements et les conflits entre les civilisations et les cultures, et de faciliter les échanges et l'intégration, a déclaré Weng Tiehui, vice-ministre chinois de l'Éducation, dans un forum international d’universités que SISU organisait à Shanghai.

Le forum, qui a attiré 49 dirigeants universitaires de 20 pays à travers le monde, s'est tenu samedi à la Shanghai International Studies University (SISU), l'une des meilleures institutions d'études étrangères de Chine, alors que la SISU célèbre son 70e anniversaire de création.

Le point de vue de Weng a été approuvé par les participants.

« Je crois, en particulier à une époque où la tension politique augmente, comme ce qui se passe actuellement entre les États-Unis et la Chine, qu'il incombe aux universités de fournir un forum pour l'échange d'idées et de fournir les faits, afin d'éviter des slogans et des (babillages de) positions politiques, mais au lieu de cela, il suffit de se baser sur des faits » , a déclaré Mitchel B. Wallerstein, président du Baruch College de la City University de New York.

« Nous apprécions de tels formats de discussion », a déclaré Vladimir Morozov, vice-recteur de l'Institut d'État des relations internationales de Moscou, qui a également participé à un dialogue international sur les études régionales, qui comprenait des tables rondes sur les questions au Moyen-Orient. « Il était très intéressant d'écouter les représentants parler de la façon dont ils voient les problèmes, car les positions politiques des pays sont très différentes, et nous devons trouver un terrain d'entente au moins dans le cadre de la recherche universitaire. »

Le grand nombre d’étudiants chinois qui étudient à l'étranger sous-tend également les interactions entre les universités chinoises et étrangères.

« Il y a à Leicester 2 000 étudiants chinois sur le campus et nous apprenons beaucoup de leurs expériences. Et cela nous a appris à diversifier ce que nous enseignons, à comprendre le monde oriental ainsi que le monde occidental », a déclaré Henrietta O'Connor, vice-chancelier de l'Université de Leicester.

La conférence de samedi a vu la signature d'un certain nombre de nouveaux accords entre la SISU et les universités étrangères qui y ont participé.